Un espace de réception séparant l’intérieur de l’extérieur afin de garder l’intimité du harem.
Cette dernière compte trois accès, le premier menant vers l’écurie en dessous, le deuxième vers une petite salle qui servit comme foyer et le dernier donnant sur le patio, dotée de banquettes à base d’ardoise, ces dernières sont pavées de carreaux de faïences et supportées par des colonnes en tufs, surmontés par des arcs en forme d’anse de panier. Son sol est revêtu de marbre avec un plafond en voute d’arête sous forme de coupole voutée.
C’est le centre de l’habitation où se déroulent les tâches domestiques ainsi que festives, c’est un véritable régulateur thermique de la demeure, il est entouré de quatre galeries aux arcs outrepassés, brisés au sommet, supporté par douze colonnes en marbre, couronnées de chapiteaux du style (corinthien) avec un sol en marbre blanc et des murs vêtus de carreaux de faïences(zalidj). Le patio se caractérise d’une pente inclinée qui facilite l’évacuation des eaux vers l’évier du drainage.
Elles sont de forme longitudinale, conditionnées et cela par la longueur limitée des rondins du bois supportant le planché. Les chambres sont dotées de mezzanines ou se trouve le lit à baldaquin et d’un espace de rangement surmonté d’arcs sous forme d’anse de panier, et un élément architectural appelé (EL kbou) servant comme support pour renforcer l’édifice, ce dernier et sous forme d’une niche murale , se terminant par un arc à anse de panier. cet élément architectural au centre de la chambre , faisant face à deux fenêtres donnant sur le patio en dessous, sont aussi équipées de niches murales , protégées par des barreaux en fer forgé , croisés et deux petites fenêtres pour l’aération assurant une vue sur l’extérieure. Ces dernières sont sous bassement des murs et décorées de carreaux de faïences.
Equipée de deux pièces : la première est dotée de fourneaux traditionnels à base d’ardoise, surmontés par une hotte pour l’évacuation de la vapeur vers la terrasse , à côté des quels on trouve un Fernaq (system de réchauffement) pour distribuer la vapeur de l’eau bouillé au bain juste au -dessus .Et la deuxième qui sert comme magasin pour le stockage des denrées alimentaires (beyt el aoula).
Un Espace qui se trouve à proximité de la cuisine réservé aux tâches ménagères, doté d’un « BIR » (puits) pour l’eau potable et d’un « Djeb » (réservoir) qui est alimenté par la collecte des eaux pluviales.
Les sanitaires qui se caractérisent par une cuvette turque. Son sol est à base d’ardoise. Équipés d’une canalisation afin d’évacuer les eaux usées ainsi, qu’une fenêtre d’aération et d’éclairage.
Il se compose de deux pièces successives à savoir (salle chaude) pour la baignade et relaxation dotée de deux cuves, l’une pour l’eau chaude et l’autre pour l’eau froide et d’une salle froide. Une salle tiède pour éviter le choc thermique , la troisième munie de matelas . Un sol d’ardoise dont une plaque a été enlevé intentionnellement pour mettre en évidence le system d’échauffement par hypocauste ; mais aussi l’évacuation des eaux. Le plafond du hammam est vouté, et les murs sont décorés de carreaux de faïences « zalidj « et de petites fenêtres pour l’éclairage et l’aération.
Elle se situe au palais 18, dotée de fenêtres donnant sur la mer, des niches murales revêtues de carreaux de faïences et d’une étagère pour la décoration. Son plafond est en bois polychromé, orné de formes géométriques ainsi que florales. Cette salle est dotée aussi de niches pour mettre des lampes à huile.
Une maison en miniature isolée du reste du palais, réservée aux domestiques ou aux invités, dotée de toutes les -commodités (un petit patio, chambre, cuisine, sanitaires et d’un accès individuel à la terrasse.
Espace de détente avec vue sur mer, c’est là où se déroulent les activités domestiques ainsi que festives, dont une partie couverte appelée el « Manzah » afin de profiter de l’air et les bienfaits du soleil. Son sol est pavé de tomettes en couleur brique, ainsi d’une conduite en terre cuite pour acheminer les eaux pluviales vers el Djeb .
C’est un passage couvert qui caractérise uniquement le palais des rais appelé « Sabbat el Hout », qui signifie le passage couvert du poisson, en raison de la présence d’un poisson sculpté juste à son entrée.Il est équipé de banquettes en ardoise pour se reposer, et d’une fontaine murale pour les passants.
Cette muraille faisait partie du système défensif de la ville afin de protéger la côte ouest, fut construite à base de pierres datant de l’ère romaine, munie de quatre ouvertures d’artillerie.
Elles sont au nombre de six, numérotées à l’époque coloniale, elles sont modestes sur le plan architectural et décoratif.
Situé entre le palais 17 et les maisons de pêcheurs, juste à proximité d’une fontaine murale pour les ablutions. L’oratoire se compose d’une salle de prière, d’un Mihrab, d’étagères pour le rangement des Massahifs. Supporté par trois colonnes épaisses en tuf qui sont surmontées d’arcs, doté de fenêtrés d’aération et d’éclairage, ainsi que deux salles dédiées à l’apprentissage du Coran.
Ce circuit surplombe l’amirauté et la jetée khair Eddine Barberousse. Entendu lors de l’époque coloniale afin de renforcer le système défensif, ce dernier permit aux gardiens du palais d’exercer leurs tâches de surveillance.
Les plafonds sont à base du bois de cèdre ou de rondins de thuya résistant à l’humidité, ainsi qu’aux termites ; et d’autres plafonds à base de bois, décorés et sculptés en motifs géométriques et floraux en polychromes .En plus, d’autres plafonds envoutes d’arête qui se trouves dans les vestibules, cuisines ainsi que les bains.
Les arcs sont à base de marbre ou en tuf sous forme d’anse de panier, outre passés légèrement brisés au sommet, ou en demi-cercle sous forme d‘une main enlacée.
Les colonnes quelles soit en marbre ou en tuf elles donnent un aspect d’ornement, supportant le poids de l’édifice. Elles sont de formes différentes telles que : torsadées, semi torsadées, octogonales, semi octogonales, cylindriques, semi-cylindriques, tressées, semi tressées composées et doublées (jumelées).
Les chapiteaux sont en marbre ou en tuf, ils sont souvent de style corinthien portant l’effigie d’un croissant qui symbolise l’espoir et la présence ottomane.
Se trouve à l’étage entre chaque entrecolonnement faites en bois finement travaillées, de style moucharabieh et arabesque, entrecoupées de petites colonnes reliant les colonnes des couloirs de l’étage supérieur, comme elles servent d’éléments de protection d’éventuelle chute. Les barres transversales en bois reliant les colonnes qui sont utilisées a d’autres fins. Cet étage est appelé « Haramlak », fut réservé aux femmes.
Les carreaux de faïences sont Connu par (Zalidj), qui embellissent les murs. Ils sont entre locaux et d’autres emportés, ornés de fleurs d’anémones (al lala), fleurs de girofle, cyprès, pins, fleurs d’acanthe et les feuilles de carde sauvage .Ils sont d’origine diverse, citant : l’Italie, hollande (Delft), Espagne et Tunisie.
Eléments de décoration en stuc de style arabesque, caractérisant l’ornement floral, les claustrasse trouvent au-dessus des portes et des chambres permettant l’aération et l’éclairage.
Aspect architectural renforçant l’édifice, conçu en encorbellement de l’extérieur, il sert come endroit pour s’assoir.
Les chambres sont généralement équipées de niches murales servant de décor ou de placards pour le rangement, surmontés par des arcs sous forme d’anse de panier.
Fut découverte en 1988 au niveau des bâtiments A et B à l’actuelle bibliothèque du patrimoine. Il s’agit d’une mosaïque romaine de 9m2 datant du 2ème et 3ème siècle AP. j c représentant une scène maritime. (Écaille de poisson)
Au niveau du sous-sol du palais 17,un bain romain fut découvert , le témoignage est la présence de la pierre polis réutilisée pendant l’époque coloniale, ce dernier atteste la présence romaine à Alger qui fut appelé« ICOSUIM »,témoignant ainsi l’extension de la ville romaine « ICOSUIM »jusqu’à la mer .Cette dernière fut nommée au paravent par les phéniciens« ICOCI » et qui remplit parfois la fonction d’un comptoir phénicien ; connu au fil de temps plusieurs appellations telles que : « EL DJAZAIR BANI MEZGHANA » , « ALMAHROUSSA » ( la bien gardée) et en fin « El Djazair ».